Fasim (Esp) "Sans Titre" Acrylique et spray sur toile 100 x 73 cm. 2004
Fasim
Acrylique et spray sur toile 100 x 73 cm
Signée en bas à gauche 'Fasim' et au dos.
Étiquettes d'exposition au dos.
2004
Oeuvre produite lors du Festival "Kosmopolite" (Bagnolet) de 2004
Expositons
Taxie Gallery sur le festival Kosmopolite et à Bordeaux en 2005.
Provenance
Collection Privée
Germán Bel, FASIM, né en 1972 à Barcelone en Espagne, est un artiste peintre qui compose avec le papier, le collage, la création numérique, la toile et les espaces urbains.Il vit et travaille dans sa maison-atelier à Valence en Espagne.
Fasim est considéré comme un pionnier du street-art en Espagne, et l'un des artistes émergeant des rues espagnoles durant ces vingt dernières années selon David Hernandez, auteur de l’exposition et du documentaire "I love Med".
Les débuts de Fasim dans le writing[Quoi ?] remontent à 1986 lors de sa rencontre à Barcelone avec Henry Chalfant. Henry Chalfant est célèbre pour avoir photographié les métros New-yorkais dès le début des années 1970 et publié en 1984 avec Martha Copper leurs photos dans ce qui est devenu la bible des writers : Subway Art, et il est à Barcelone à l’occasion d'une exposition de ses photos. Cette rencontre l'incite à pratiquer le writing jusqu'alors absent de la péninsule ibérique. Il va travailler différent styles de lettres inspirées des productions new-yorkaises auxquelles il va leur insuffler sa touche personnelle5 et développer particulièrement le wild style qu'il dissémine dans la ville de Valence.
En 1992 il se rend à Paris pour visiter l'atelier de JonOne qui s'était rendu en Espagne et des BBC (Bad Boys Crew) à l’Hôpital éphémère et produire des œuvres inspirées des productions de Jean-Michel Basquiat, Rammellzee, Keith Haring, A One, il intègre le crew 156 All Starz. De retour à Barcelone, il expérimente différentes matières, collages, dripping, assemblages, sprays sur papier et toile.
Il rencontre Popay à Barcelone en 1994, qu'il considère comme un pionnier et un maître du street art européen. Durant ces années, il parcourt les musées d'art et les galeries de Barcelone, apprenant directement des peintres de l'avant-garde contemporaine, et lit de nombreux livres d'art, de littérature et de poésie. Avec un dispositif qu'il a conçu, il crée des œuvres où la peinture s'écoule comme s'il versait de l'huile dans une salade pour former des visages. Cette technique ne permet pas de retravailler la forme obtenue, il faut donc que le hasard soit heureux. Il obtient des visages qui le ramène à ses premières expériences où il voyait se former des scènes dans les taches, il fait des scènes avec les taches, inversant ainsi le processus de la paréidolie et également ses expériences de writer.